Plus que jamais, face à la Covid-19, Montreuil s'assure, avec l'ARS, le maintien du financement d'actions de santé de proximité

 

Pour garder le cap de la solidarité, réduire les inégalités sociales et territoriales de santé et contribuer à maintenir les Montreuilloises et Montreuillois en bonne santé face aux risques et aux accidents de la vie, Montreuil fait le choix de l'investissement public et mène une politique volontariste de santé de proximité en favorisant, avec le réseau de ses centres municipaux de santé et le soutien de l'Agence Régionale de Santé (ARS), l’égal accès aux soins de qualité pour tous les usagers, l'éducation sanitaire ainsi que des actions préventives.

Réuni en Conseil municipal le mercredi 30 septembre, les élus ont voté en faveur du co-financement, par l'Agence Régionale de Santé d'Île-de-France, de huit actions de santé publique centrées sur la prévention et la promotion de la santé et qui complètent celles déjà existantes comme la Pass Ambulatoire (accès aux soins de personnes précaires en attente de réouverture de droits), l'éducation thérapeutique du patient diabétique ou encore la démarche Atelier Santé Ville (interventions dans les quartiers politique de la ville)...

Cette aide, d'un montant de 179 100 euros, garantie, pour trois ans, le financement de 26,5 % des huit actions prévues :

- actions d'accompagnement des personnes âgées précaires vers un retour à la prévention, au dépistage et à la prise en charge sanitaire,

- l'accompagnement de personnes vivant dans un logement « diogène »,

- le développement de la prévention primaire et l'encouragement au dépistage du saturnisme infantile,

- la formation et le soutien pour aider au maintien à domicile des personnes âgées,

- la prise en charge de l'obésité au sein des centres municipaux de santé,

- la promotion d'une alimentation équilibrée et d'une activité physique et sportive,

- l'information, la sensibilisation et le dépistage des addictions dans les collèges de Montreuil,

- le développement d'un projet santé par le sport permettant à des personnes ayant rencontré des difficultés physiques ou psychiques, de bénéficier pendant 5 mois de 3 séances d'activités physiques par semaine.

En matière de santé publique locale, les défis à relever sont nombreux. Fin 2016, une étude révélait que 34,7 % de la population de Montreuil se trouvait sans complémentaire santé et que 12,5 % était bénéficiaire de la CMUC.

Pour répondre à ce défi majeur, la Ville et le CCAS ont mis sur pied avec Solimut un système de complémentaire santé qui a permis en un an, à près de 3 000 habitants ou salariés de Montreuil, de ne plus renoncer aux soins faute de pouvoir les financer et de bénéficier d'une mutuelle communale offrant un accueil de proximité, un large éventail de garanties adaptées aux besoins en soins des familles, des tarifs accessibles pour tous et des délais de remboursements plus courts.

En 2018 les services de l'Assurance maladie observait par ailleurs une densité médicale de professionnels libéraux de premier recours inférieure à Montreuil pour les généralistes, les infirmières et les dentistes. C'est pour répondre à ces carences que Montreuil investit depuis de nombreuses années dans des centres municipaux de santé (CMS). Ils contribuent avec les professionnels de santé qui y exercent (plus de 17 équivalent temps plein pour les soins dentaires, plus de 23 ETP d'infirmières, de kiné, de diététiciennes, de conseillères conjugales, près de 17 ETP en médecine générale, cardio, dermato, gynéco, ORL, pédiatrie, psy, rhumato, échographie, etc.) à rétablir un niveau d'offre de soins digne d'une ville de la taille de Montreuil. Chaque année, 18 000 patients fréquentent ces CMS et 100 000 actes médicaux y sont réalisés.

 

Contact presse :

Jean Tilloy, attaché de presse de la Ville de Montreuil / 06.63.12.85.10 / 06.30.71.80.07 / 01.48.70.60.38 – jean.tilloy@remove-this.montreuil.fr