Suite aux échanges ayant eu lieu au conseil municipal du 6 février au sujet de la plainte déposée en août 2016 par certains parents de l’école Aragon

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En août 2016, une plainte avait été déposée par les parents de plusieurs mineurs scolarisés à l'école Louis Aragon contre deux animateurs employés par la ville de Montreuil. Le Maire avait alors immédiatement demandé aux services de la ville de se mettre à la disposition de la Justice afin de permettre que toute la lumière soit faite sur cette affaire.

Après trois mois d'enquête diligentée par la Sûreté Territoriale de Seine-Saint-Denis, la Procureure de la République informait la ville par un courrier du 14 novembre 2016, qu'elle avait décidé « de classer sans suite cette affaire considérant qu'aucun élément du dossier ne permettait de conclure à l'existence d'une infraction pénale.»

Lors du conseil municipal du 12 décembre 2018, des conseillers municipaux ont fait état d'une réouverture du dossier ou d'une instruction en cours sans pour autant apporter de nouveaux éléments factuels. Afin de lever tout doute, le Maire de Montreuil a donc pour la deuxième fois, saisi la Procureure de la République afin de connaître l'état de la procédure et savoir si de nouveaux éléments avaient été portés à sa connaissance.

Dans un courrier du 7 janvier 2019, celle-ci confirme que la procédure « est classée sans suite et qu'aucune enquête nouvelle n'est en cours ».

Par un courrier du 5 février, l'avocat d'une des familles plaignantes informait la ville que contrairement à ce que la Procureure avait écrit, une information judiciaire avait été ouverte.

Afin d'exiger des explications complètes, le Maire a immédiatement ressaisi la Procureure de la République. Dans l'attente de sa réponse, l'agent toujours mis en cause a été suspendu le temps d'obtenir des informations cohérentes de la Justice sur cette affaire. Le Maire a proposé à la famille de les rencontrer avec leur avocat.

La ville rappelle que dans ce type de situation, elle ne dispose pas d'accès au dossier et ne peut qu’être tributaire des éléments que lui transmet la Justice, et que deux priorités prévalent : la sécurité absolue des enfants d'une part, le respect du droit et de la présomption d'innocence d'autre part.