Le patrimoine horticole

Les murs à pêches

La longue tradition agricole et horticole, qui a fait les heures de gloire de Montreuil, est encore largement visible sur certains sites de la ville. Parmi eux, dans le quartier des rues Saint-Antoine et Saint-Just, les murs à pêches, qui restent les témoins d'une époque florissante, et dont 8,5 ha sur 38 ont été classés. Voulu par la ville, ce classement permet une préservation du paysage tout en favorisant un développement équilibré et maîtrisé de l'habitat entre les murs et l'activité économique.

Hauts de 2,70 mètres, épais de 80 centimètres et surmontés d'un chaperon de tuiles ou de plâtre, ces murs sont orientés nord-sud afin que l'une de ses faces soit en permanence exposée au soleil. Les pêchers sont ensuite greffés sur des "francs", arbres sauvages et résistants, ou sur des abricotiers le long des murs. À Montreuil, sur des terrains de faible qualité, chaque pêcher produisait entre 200 et 500 pêches par saison. Jusqu'à 400 variétés, répondant aux doux noms de la "Grosse Mignonne", "la Belle Impériale", "la Galande", "le Téton de Vénus"… ont été dénombrées. Conséquence, ces fruits sont restés les « pêchers mignons » de nombreux consommateurs, avant d'être concurrencés par les pêches méridionales.

 Il existe des itinéraires de découverte autour des bornes «  Histoires de la cité ». Renseignements auprès de l’office de tourisme.

En savoir plus sur l'histoire des murs à pêches
Liste des associations présentes dans les murs à pêches 

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