Montreuil franchit une nouvelle étape dans l'amélioration des conditions de logement des résidents en foyer de travailleurs migrants

Solidarités

 

Le vote en Conseil municipal de la participation financière de la Ville de Montreuil à la mise en place avec COALLIA d'une « MOUS diagnostic social et relogement » des résidents du foyer de travailleurs migrants Rochebrune, marque la mise en œuvre concrète du protocole de desserrement de ce foyer datant de 1969 qui, malgré les travaux menés depuis des années, voyait s'aggraver son état de délabrement. Ce foyer de 430 lits en deux bâtiments, propriété d'Antin Résidence sera démoli et reconstruit à l'horizon 2026.

Dans les prochains jours, plusieurs dizaines de résidents du foyer Rochebrune vont emménager vers le site de desserrement temporaire construit par l’État, rue Brûlefer avant de s'installer durablement dans les nouvelles résidences sociales construites notamment sur site et à la place de l'ancien foyer Bara.

C'est bien la détermination sans cesse réaffirmée du Maire Patrice Bessac, de son premier adjoint Gaylord Le Chequer et d'Halima Menhoudj adjointe au Maire, déléguée aux populations migrantes, aidés de la très forte et continuelle mobilisation des habitants et associations en faveur de la dignité des résidents de l'historique foyer Bara dans le Bas Montreuil qui permet aujourd'hui cette nouvelle dynamique positive en faveur des 430 résidents souvent âgés de l'emblématique foyer Rochebrune. Ce combat pour la dignité permet de voir enfin l'achèvement, dans les deux prochaines années, des constructions des résidences sociales prévues dans le protocole de desserrement Bara (Etienne-Marcel en 2020, Emile-Zola et Bara reconstruit en 2023) et autorise le relogement durable des anciens Bara, libérant ainsi autant de places d'hébergement rue Brûlefer pour y accueillir pendant les travaux les résidents du foyer Rochebrune.

La Ville de Montreuil se félicite de l'accélération du rythme de construction et de livraison des nouvelles résidences sociales sur son territoire permettant d'améliorer les conditions de vie en mettant un terme à l'insalubrité et à l'indignité dans laquelle ces travailleurs doivent se loger. Ces constructions leur permettent de se maintenir sur le territoire de Montreuil où ils savent pouvoir trouver l'appui nécessaire à leur intégration : cours d'apprentissage du français, accompagnement pour l'accès aux droits et l'insertion professionnelle, mise en œuvre d'actions de solidarité...

Montreuil n'oublie cependant pas que le combat pour l'égalité, la dignité et le relogement de tous les travailleurs migrants est long et difficile. La détermination de Patrice Bessac, maire de Montreuil à faire accélérer le relogement des travailleurs du foyer Bara et à maintenir une concertation permanente avec les résidents et leurs représentants, a permis à 200 résidents supplémentaires d'entrer dans le protocole initial de l’État en 2013.

Le processus qui s'ouvre pour le foyer Rochebrune sera long (au moins 6 ans) et nécessitera une attention soutenue de la Municipalité pour le respect des délais et le relogement de tous les occupants du foyer alors que ce type de protocole de desserrement ne laisse que peu de marge aux collectivités locales comme Montreuil soucieuse d'accueillir dignement tous ses habitants. Les résidents du foyer Rochebrune peuvent compter sur l'accompagnement et le soutien de la Ville de Montreuil pour anticiper et gérer toutes les étapes de ce complexe processus de relogement.

Contact presse :
Jean Tilloy, attaché de presse de la Ville de Montreuil / 06.63.12.85.10 / 06.30.71.80.07 / 01.48.70.60.38 – jean.tilloy@remove-this.montreuil.fr