Retour sur le chantier de démolition de l’ex-usine SNEM à Montreuil

Retour sur le chantier de démolition de l’ex-usine SNEM à Montreuil

Des mesures de qualité de l’air du chantier rassurantes avec des niveaux de concentration de produits tous très inférieurs aux valeurs réglementaires en vigueur.

La Ville de Montreuil et l’office public de l’habitat montreuillois (OPHM) s’étaient engagés à mener une deuxième campagne de mesures de qualité de l’air* pendant la démolition du site de l’ex-usine SNEM situé au 34, rue des Messiers à Montreuil et à rendre public les résultats.

Un respect des engagements et des preuves scientifiques rassurantes

En publiant aujourd’hui les résultats de cette campagne de mesures effectuée le 29 août dernier avec l’accord de la préfecture de Seine-Saint-Denis, de l’agence régionale de santé (ARS) et de l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), lors d’une journée de travail de démolition, la Ville et l’OPHM respectent leurs engagements et apportent les preuves scientifiques de nature à rassurer les riverains du site et ainsi apaiser les craintes exprimées par certains riverains du quartier concerné.

Les paramètres mesurés dans l’air par les ingénieurs habilités et formés du bureau d’études ISPIRA étaient : le chrome hexavalent (Chrome VI), les composés halogénés (COHV) et les poussières inhalables et alvéolaires.

Les analyses de ces mesures, consultables sur le site de l'OPHM, révèlent que :

  • les concentrations en Chrome VI mesurées au niveau des deux points sont très inférieures à la valeur réglementaire en vigueur pour ce composé
  • les concentrations en COHV mesurées au niveau des deux points sont très inférieures aux valeurs guide pour l’air intérieur (VGAI) et valeurs limites d’exposition professionnelle (VLEP) en vigueur pour ces composés
  • les concentrations en poussières inhalables et alvéolaires mesurées au niveau des deux points sont très inférieures aux valeurs réglementaires pour ces composés

La Ville de Montreuil et l’OPHM se félicitent de ces résultats de nature à apaiser les craintes exprimées. À compter de cet automne, des investigations complémentaires sur les sols permettront de déterminer le mode opératoire de la dépollution. Elle démarrera en 2023 et devrait durer six à neuf mois puis s’ouvrira ensuite le chantier de construction de 36 logements sociaux pour répondre aux besoins de logements abordables des Montreuilloises et Montreuillois dans un quartier soumis à une forte pression spéculative.

En respect de leurs engagements, à chaque étape de ce projet d’intérêt général, la Ville, l’OPHM et leurs partenaires, continueront d’informer les riverains et de faire preuve de la plus grande transparence en publiant l’ensemble des documents en leur possession et en faisant preuve de pédagogie avec l’invitation à une réunion publique et à des ateliers de compréhension des méthodes de dépollution.

* Une première campagne de mesure avait été menée par le laboratoire central de la préfecture de police (LCPP) via la pose de balises dans le quartier, les écoles, les maisons riveraines et le site lui-même.

Contact presse :

Jean Tilloy, 06.63.12.85.10 / 06.30.71.80.07 / 01.48.70.60.38 - jean.tilloy@remove-this.montreuil.fr