Une ville en plein développement

En 1877, Théophile Sueur, homme de droite, cède sa place à un radical, Arsène Chéreau, à la fonction de maire. La vie politique montreuilloise est alors marquée par des oppositions politiques entre radicaux et partisans de droite. Deux autres personnalités de la droite locale, Ariste Hémard et Victor Ernest Savart, sont élues par la suite maire de Montreuil.

Le 1er juillet 1877, au réseau d’omnibus s’ajoute une liaison par tramways hippomobiles mis en service par la Compagnie générale des omnibus (CGO) entre la mairie et la place de la Nation, prolongée quelques années après jusqu’à celle du Châtelet. Le tramway hippomobile et l’omnibus sont alors, au tournant du XXe siècle, le mode de transport dominant du réseau parisien.

La première ligne du métropolitain ne sera mise en service à Paris qu'en 1900, à l’occasion de l’Exposition universelle. Le tramway évolue et en mai 1881, le tramway électrique à accumulateurs est testé entre Montreuil et la place de la Nation à Paris. Le développement du tramway favorise les délocalisations d’industries de Paris vers Montreuil.

Les questions scolaires et d’instruction, dont celles de la laïcité, occupent également une place importante dans les débats politiques locaux au XIXe siècle. Montreuil voit alors naître ses premières écoles communales.